• Description de Miliana dans l'ouvrage


    L'ALGÉRIE FRANÇAISE HISTOIRE — MOEURS — COUTUMES —INDUSTRIE — AGRICULTURE


    PAR ARSÈNE BERTEUIL ANCIEN PHARMACIEN EN CHEF DES HÔPITAUX MILITAIRES DE L'ARMÉE D'AFRIQUE


    TOME 1.

    PARIS, 1856

     

    Description de Miliana dans l'ouvrage:

    Milianah est                                       située dans l'intérieur des terres, à vingt-quatre lieues sud-est de Ténez, dans une position très-élevée, où l'hiver se fait sentir avec assez de rigueur ; elle est bâtie au pied du mont Zakkar, un des pics les plus considérables de cette contrée ; elle est entourée d'un mauvais mur d'enceinte et à trois portes défendues par trois châteaux armés de quelques canons. Milianah a été occupée le 8 juin 1840 par l'armée française, qui la trouva livrée aux gammes et abandonnée par ses habitants. La prise de possession de Médéah rendait nécessaire celle de Milianah, qui par sa position est la clef de l'intérieur des terres, et qui ouvre l'accès des riches plaines et des fécondes vallées situées entre le Chélif et le Mazafran. Cette petite ville, à cent huit kilomètres environ d'Alger et quatre-vingt-dix de Blidah, est située dans une montagne de l'Atlas, sur le versant méridional du Zakkar, comme nous venons de le dire, à neuf cents mètres au-dessus du niveau de la mer. Suspendue en quelque sorte au penchant de la montagne, elle est bâtie sur le flanc d'un rocher dont elle borde les crêtes. Sous la domination romaine, Milianah, l'antique Miniana , par sa position centrale au milieu d'une riche contrée, devint un foyer de civilisation, une florissante cité, résidence d'une foule de familles de Rome.

    On y trouve encore aujourd'hui des traces non équivoques de la domination romaine : un grand nombre de blocs en marbre grisâtre couverts d'inscriptions et quelques-uns de figures ou de symboles. Un de ces blocs offre sur ses faces une urne et un cercle; un second représente un homme à cheval, ayant une épée dans une main et un rameau dans l'autre ; deux autres portent chacun deux bustes romains d'inégale grandeur.

    Les maisons de Milianah, toutes composées d'un rez-de-chaussée et d'un étage, sont construites en pisé fortement blanchi à la chaux et renforcé habituellement par des portions en briques ; elles sont couvertes en tuiles. Presque toutes renferment des galeries intérieures et quadrilatérales de forme régulière, soutenues assez souvent par des colonnades en pierre et à ogives surbaissées. La ville renferme vin-cinq mosquées, dont huit sont assez vastes. Comme celles de toutes les villes arabes, ses rues sont étroites et tortueuses, mais des eaux abondantes alimentent, par une multitude de tuyaux souterrains, les fontaines publiques et celles des maisons, pourvues d'ailleurs de plantations d'orangers, de citronniers et de grenadiers.

    La garnison a construit de grandes places et percé deux larges rues aboutissant, l'une à la porte Zakkar et l'autre à celle du Chélif. Elle a cherché à tirer parti des richesses naturelles du sol : c'est ainsi qu'elle a établi un four à chaux et une charbonnière, une suiferie, une poterie qui, en peu de temps, a fourni tous les ustensiles de cuisine et autres dont la ville manquait; une tannerie, enfin une grande usine avec manège, distillateur, réfrigérant, pressoir à vis, etc., où l'on a fabriqué de la bière, du cidre et de l'eau-de-vie de grain. Toutes ces tentatives, qui ont eu le double avantage d'utiliser les loisirs des troupes et d'augmenter leur bien-être, prouvent de quelle importance peut devenir Milianah, envisagée seulement au point de vue industriel.

    La population de cette ville était de trois à quatre mille âmes lorsque nous en fîmes la conquête. A quelques lieues au nord-est de Milianah sont les eaux thermales de Méridja (Aquæ calidæ), colonie des Romains ; elles ont beaucoup de réputation dans le pays et sont très fréquentées.


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  • Zaouia Sidi Ahmed  Benyoucef 

    le 08/06/1840


    La descente de la malédiction divine sur les sales soldats français .
    Témoignage de Colonel Corneille Trumelet Lors de l'occupation de Miliana par les Français le 08/06/1840 et fut converti la zaouia de Sidi Ahmed Benyoucef Comme une caserne pour les sales-soldats francais .... dans son livre ( L' Algérie légendaire : en pèlerinage çà et là aux tombeaux des principaux thaumaturges de l'Islam, Tell et Sahara ....( de la page 399 jusqu'à la page 410)


    Sidi Ahmed Benyoucef le 08/06/1840Dit :
    Enfin, après une longue et fructueuse existence, après avoir vu refleurir l'arbre de l'Islam dans une contrée où il était fort compromis, Sidi Ahmed-Benyoucef s'éteignit doucement sur le lit du respect et de !a vénération. Sa dépouille mortelle fut déposée dans la Zaouia qu'il avait fondée, et qui, depuis, fut transformée en mosquée. Lors de l'occupation de Miliana par les Français, ce "djamaà" fut converti en caserne mais nos soldats furent bientôt victimes de cet affreux sacrilège des légions innombrables de punaises venaient les y assaillir toutes les nuits, et leur tirer beaucoup plus de sang que leur maigre ordinaire ne leur en produisait. Dès que les infortunés soldats avaient éteint leurs lumières, et qu'ils commençaient à goûter un repos que souvent ils avaient chèrement acheté, ces infects et nauséabonds réduviens se laissaient tomber du plafond par milliers, ou accouraient avec une vivacité extrême, soit des boiseries, soit des paillasses ou matelas, a la curée chaude des malheureux qui leur étaient ainsi livrés en pâture. 

    Tous les moyens employés pour combattre ce hideux   cimex_Lectularius furent absolument inefficaces. Enfin, à bout da lutte et d'expédients pour se maintenir dans la place, nos soldats, vaincus sur toute ia ligne, se virent obligés de l'évacuer, et do rendre à Sidi Benyoucef la jouissance pleine et entière de sa dernière demeure. Les indigènes Milianais ne doutèrent pas un seul instant de l'intervention do leur saint marabout dans cette affaire. Quelque temps après, cette mosquée était rendue au culte musulman.

    Sidi Ahmed Benyoucef le 08/06/1840

     

                                      Nous le répétons, les restes précieux de l'illustre Ouali Sidi Ahmed Benyoucef attirent de nombreux pèlerins sur son tombeau. Du reste, la piété constante de ses khoddam des deux sexes s'est maintenue jusqu'ici par de fréquents miracles, dont la plupart se rapportent a des cas de médication tout à fait intime. En effet, hommes et femmes sont sans cesse aux trousses du saint pour qu'il accorde aux uns la puissance de satisfaire au vœu des autres. Mais comme les faveurs sollicitées ne sont généralement accordées qu'à des gens purs et de mœurs limpides, il en résulte que le plus grand nombre est obligé d'y renoncer ou de s'en passer.
                                                                                                                                  

                                                                            par le Colonel C. Trumelet,

    Sidi Ahmed Benyoucef le 08/06/1840


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  • Ma femme,

    Sans elle,                                            
    Mes larmes couleraient
    A en faire une mer,
    Un océan géant,
    Sans elle,
    Moi, je m'étourdirais
    Dans des rondes sans fin,
    Des fontaines d"amour ,


    Sans elle,
    Je ne suis qu'un pierrot,
    Un duettiste en solo,
    Sans elle, je suis de trop
    Bien sûr, c'est de toi que je parle,
    Toi, mon amour, ma femme

    Ma femme,
    Toi qui sais comme il est fragile
    L'infâme,
    L'homme aux poissons d'avril,
    Aux larmes,


    Toi qui sais, aux matins d'hiver,      
    La flamme,
    Les moulins à vent en colère,
    Mon âme,
    Ma femme, toi qui as su m'attendre
    Qui as su me comprendre,
    Toi qui as pris le temps
    De faire mes enfants
    Toi qui as su m'aimer
    Qui as su pardonner
    C'est de toi que je parle, ma femme

    Sans elle,
    Je ne serais plus rien
    Qu'une peine, un chagrin,
    Un fantôme, un pantin,                                
    Sans elle,
    Y aurait plus de soleil
    Plus d'oiseau, plus d'abeille,
    Rien ne serait pareil,
    Sans elle,
    Je connaîtrais le goût
    Des chagrins d'amour fou
    Je manquerais de tout,
    Bien sûr, c'est de toi que je parle,
    Toi, mon amour, ma femme

    Ma femme,
    Toi qui sais comme il est fragile
    L'infâme,
    L'homme aux poissons d'avril,
    Aux larmes,
    Toi qui sais, aux matins d'hiver,
    La flamme,
    Les moulins à vent en colère,
    Mon âme,
    Ma femme, toi qui as su m'attendre
    Qui as su me comprendre,
    Toi qui as pris le temps
    De faire mes enfants
    Toi qui as su m'aimer
    Qui as su pardonner
    C'est de toi que je parle, ma femme


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    Le premier jour d’école 

     

    Depuis que je suis tout petite, je rêve d'aller à l'école. Mes Amis s'y rendent tous les jours. Je les regarde partir avec leur sac sur le dos. J'aimerais tant les suivre. Ma mère dit que je suis encore trop jeune pour aller à l'école. Je pleure, alors maman sèche mes larmes et déclare : inchallah


    Le premier jour d’école Mes amis apprennent les lettres et les chiffres. Depuis qu'ils savent lire, ils me racontent de belles histoires. Des histoires dans des livres avec des images de toutes les couleurs.
    En attendant, je joue avec mes amis dans le quartier . Je sais compter jusqu'à dix et je connais toutes les lettres par coeur. Mais moi, j'ai hâte de lire des histoires dans les beaux livres colorés. Et j'aimerais connaître tous les secrets des professeurs. Mon père me rassure alors :
    Promis, un jour tu iras à l'école!
    L'été 1979 est fini et les enfants se préparent pour la rentrée. Maman m'annonce que demain sera mon premier jour d'école! Mon cœur bat très fort. Je vais enfin apprendre à lire!
    Lorsque j'entre dans la classe . je lui dis : Ce soir, je vais te raconter de belles histoires!
    Rien à faire, elle est inconsolable et Mon père aussi. Je leur donne plein de bisous en disant : inchallah Je te souhaite du succès mon fils ....
    Benyoucef Bengoufa

     


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  • La propreté d'une ville, c'est aussi l'affaire de ses citoyens. Si tout le monde prend les dispositions pour ne pas dégrader l'environnement urbain, la ville sera plus belle.
    Pour garder une ville agréable à vivre, la responsabilité de tous est engagée. Le civisme est primordial pour que nos rues restent propres après les interventions de nettoyage effectuées par la commune. Chaque geste compte, il s’agit en effet d’un effort collectif et à réaliser au quotidien pour que la propreté soit durable.

    La  propreté : l'affaire de tous

     

    Peut-être trouvez-vous que certaines rues près de chez vous ne sont pas aussi propres, et balayées que vous le souhaiteriez ? Vous doutez sur le passage des agents de propreté ? Et pourtant, le rythme de passage des agents de nettoyage , est toujours aussi soutenu et régulier. les Associations de la Ville ont souhaité aborder ce thème. Monsieur le Maire a profité de cette opportunité pour leur expliquer les délais et la fréquence du balayage, du lavage et du nettoyage des voies et espaces publics sur les différents secteurs de notre commune. Du samedi au jeudi, les Citoyens effectuent des passages dans nos rues avec des engins équipés de jets à haute pression. Ces balayeuses et Le ramassage des encombrants est quant à lui est effectué tous les Samedis du mois . Les équipes des services Techniques de la Ville se chargent quand c’est nécessaire de la récupération des dépôts sauvages.
    Bien évidemment, moins il y a de détritus, papiers, et dépôts clandestins divers au sol, et plus le ramassage par tous les agents de propreté est facile et efficace. C’est donc au quotidien, et tout au long de l’année, que des efforts sont réalisés par les services municipaux ou privés de nettoyage pour que notre ville soit plus propre et plus belle !

       Les_procédures_à_Mon_avis
    Quelques gestes simples permettent d'améliorer la propreté de nos rues
    Je sors mes encombrants et mes poubelles la veille au soir

     

    La  propreté : l'affaire de tous

    Les encombrants sur la chaussée sont souvent cause de dégradation de la propreté de nos rues. En les déposant sur le trottoir au plus prêt de la collecte (la veille au soir), en veillant à ce qu'ils ne s'éparpillent pas et en vérifiant qu'ils ne comportent que des objets collectés, le ramassage est plus efficace et ne laisse pas de trace. Les conteneurs de collecte des déchets ne doivent aussi être sortis que la veille de la collecte, pas plus tôt, et rentrés sitôt le passage de la benne. En veillant aussi à ce qu'ils ne débordent pas, une source de saleté peut être facilement évitée.
    Je ne jette rien dans les rues...
    Notre ville dispose de 300 corbeilles à papier. Il n'est pas difficile de conserver ses petits déchets jusqu'à une poubelle fonctionnelle. Si vous détectez une poubelle trop pleine ou cassée, signalez-là aux services techniques de la ville .
    ... ni dans les caniveaux !
    Les caniveaux collectent les eaux de pluie et les déverse directement à la rivière : nos déchets suivront le même chemin. Sachez que dans la nature, un chewing-gum met 5 ans à se dégrader, un mégot de cigarette 10 ans, une canette 100 ans, un sac plastique jusqu’à 450 ans et une bouteille en verre 1 million d’années.
    Je dépose mon verre dans les colonnes de collecte...
    Et non à côté. Trop de personnes choisissent la facilité en déposant, à proximité des points de collecte du verre, des sacs ou cartons remplis de bouteilles. Ils génèrent rapidement des dépôts sauvages.
    Je signale les dépôts sauvages
    dont je suis témoin à la Police municipale qui a les moyens pour poursuivre les délinquants environnementaux.
    Je ramasse les déjections de mon chien
    Les propriétaires de chiens qui les promènent dans la rue sont responsables des dégâts qu'ils peuvent causer... y compris de leurs déjections. A eux de leur apprendre le caniveau et de prévoir un sachet pour ramasser, le cas échéant, derrière leur animal de compagnie. Pour les aider, des distributeurs sont disponibles en ville, mais ils peuvent être vides, alors soyez prévoyants !


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