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    Tramway des Mines du Zaccar

    Le chemin de fer de Lencouacq à Jouret ne fut pas la seule ligne française à voie de 0,75m. Jean- Pierre Vergez-Larrouy en a découvert une seconde dans ce qui était autrefois le département d'Alger. Son histoire est encore plus méconnue que celle de la petite ligne landaise et sur bien des points, ou en est encore réduit à des suppositions. Texte : JEAN-PIERRE VERGEZ-LARROUY I jir: ;',.1 MILIANA (Alt. 720 m) 7-1.1 ! à 1/1.'iLes mines de fer de Zaccar, situées au nord de Miliana à une centaine de kilomètres à l'Ouest d'Alger, étaient connues dès le début de la colonisation. Le ler septembre 1874, un arrêté du gouverneur général concédait l'exploitation de la mine à MM. Dupin et Allemand, pour une durée de 17 ans. Un autre arrêté en date du 5 mars 1888 prorogeait ce droit en faveur des frères Giraud, deux banquiers oranais, jusqu'au ler juillet 1906. Une nouvelle société fut créée, la société Mine du Zaccar Agglomération entourée d'un ancien mur d'enceinte lb grz à voie normale unique des Chemins de fer Algériens 72 EIZIEZ industriel• r Jules Giraud et fils. Elle poursuivait l'exploitation sans histoires jusqu'au 10 juin 1902, date à laquelle elle cédait ses droits à un industriel bruxellois, un certain 1- Arrivée du tramway à vapeur à Miliana derrière une 020 T Saint Léonard de 1903/4, en accotement de la route départementale P 6. Le convoi se compose de deux tombereaux à minerai, d'un fourgon et de deux voitures voyageurs (Photo : OR). Adelia 1 km Gare de 6.."_, T,-ro. Miliana- Margueritte -/T02,,•.,%), (Alt. 500 m) —2'•.04, industrielle sur route à voie de 0,75 m des mines du Zaca

    2 - Plus récente, la 020 T n°4 "Zaccar" (Saint Léonard 1510/1910) présente, comme ses soeurs aînées, une silhouette plus proche des locomotives "métriques" que des petites machines à voie de 60... mais le train de roues est passé à l'intérieur des longerons, voie de 75 oblige I (Photo : DR). 3 - Une silhouette que l'on ne renierait pas en Lozère ou à Romorantin. Tout comme le moteur Willème de 180 ch... La silhouette et les proportions de ce diesel série 200-1 à 3 sont rigoureusement similaires à ce que réalisent alors les ateliers des CFP pour la métropole. Mais pour notre voie de 75 algérienne, le nombre d'essieux (embiellés) est réduit de 3 à 2. Bref, un rêve de modéliste ! (Photo : OR). M. Theys. Le 22 janvier 1904, ce dernier cédait le tout à un consortium composé de la société anonyme des mines de Fillols, de MM. W. H. Muller et Cie, et de M. Cardozo. C'est ce consortium qui créait la société des mines du Zaccar, dont les statuts étaient déposés le 22 mars 1904.

     A la recherche d'une ligne perdue

    Pour l'évacuation des produits, l'exploitant décide de construire un chemin de fer industriel en voie de 75, afin de relier le carreau de la mine, situé à Miliana, à la gare PLM de Miliana-Marguerite, sur la ligne Alger-Oran. Miliana étant jusqu'alors excentrée par rapport au chemin de fer, le conseil général voit là un excellent moyen de faire d'une pierre deux coups. Il réclame donc le classement de cette relation dans les lignes d'intérêt général et la création d'un véritable tramway sur route en lieu et place du chemin de fer industriel. Déclarée d'utilité publique le 18 septembre 1908, la ligne est ouverte à l'exploitation le 14 octobre 1909. La mine proprement dite est desservie par un réseau interne à voie de 60. L'exploitation s'effectue à flanc de coteau, où le minerai est chargé sur des convois remorqués par de petites "locomotives à benzol". Un plan automoteur descend ensuite le minerai jusqu'à un dépôt de 30 000 tonnes, situé près du départ du tramway. L'énergie nécessaire au fonctionnement est fournie par deux usines hydroélectriques de 100 ch chacune, construites en 1921 et complétées en 1923 par une centrale thermique de 600 ch. Les installations ferroviaires sont également agrandies. On ne sait pas grand-chose sur l'histoire générale de ce chemin de fer, qui survécut à l'indépendance. La mine fut fermée en 1981, sur l'avis d'experts russes, et la ligne en voie de 75 aurait été déposée dans les années qui suivirent. En 1987, une partie du matériel était encore stationnée à Miliana. Il semble pourtant que 4 - Alors que les jeux sont faits aux Accords d'Evian pour l'indépendance de l'Algérie, le 19 mars 1962, l'Atelier de Montmirail des CFP livre encore à Zaccar un puissant diesel (300 ch Poyaud) à deux essieux embiellés aux formes modernes, qui n'est pas sans présenter quelques analogies avec le locotracteur Magic Train en Oe (Photo : R. Part). 5 - On regrette la qualité médiocre de cette rarissime photo montrant le dépôt atelier des mines du Zaccar, établi en 1912. Mais quel est cet engin au premier plan : trop gros pour une draisine coloniale, serait-ce un autorail d'inspection ? (Photo : OR). la mine était encore en activité à l'époque et que le réseau en voie de 60 était toujours en service. A noter qu'il existait d'autres gisements de fer, dit d'Oued Rehane, sur le versant sud du Zaccar. Ils furent exploités par la société des mines de fer de Miliana à partir de 1913, bien que la concession ne soit pas entérinée avant un décret du 19 décembre 1921. Les mines étaient reliées à la gare PLM d'Affreville par un transporteur aérien de 5 kilomètres de long, mais il existait peutêtre un chemin de fer à voie étroite sur le carreau proprement dit.

    Le matériel

     On connaît surtout celui du tramway en voie de 75. Les propriétaires de l'entreprise étant belges, c'est vers les entreprises de ce pays que l'on se tourna tout naturellement pour les premières commandes. En 1903, A. Theys commande deux petites 020 T chez Saint-Léonard (n°1379 et 1380 de 1903). Numérotées 1 et 2, elles sont baptisées "Miliana" et "Château-Ronsin". Sur le même type, la 3 "Jeanne" (Saint-Léonard 1430/1904) est commandée par H. Muller et Cie, l'année suivante. Cette première série se voit complétée par la 4 "Zaccar" (Saint Léonard 1510/1910), livrée après l'ouverture de la ligne. Deux autres unités légèrement différentes, n°6 et 7, sont livrées pendant la guerre. Les usines belges étant occupées, elles sont commandées en Angleterre (Kerr-Stuart n°3121 et 3122/1918). Ayant à remorquer des convois de marchandises au tonnage élevé, la compagnie se préoccupe assez tôt de disposer d'un modèle plus puissant. En 1912, elle réceptionne une grosse 020 + 020 T (n°5 "Marguerite", Saint-Léonardl 781/1912). Donnant apparemment satisfaction, le type est complété à la veille de la seconde guerre mondiale par les 8 "Adé- voirtiusRE lie" et 9 "Pierre-Noire" (Haine-Saint-Pierre n°1752/1936 et 1783/1937). Ces machines ont probablement clôturé l'ère de la vapeur sur la ligne, à la veille de l'indépendance. Il est probable que les premiers diesels arrivèrent au cours de la seconde guerre mondiale ou dans l'immédiat après-guerre. Il y a au moins trois engins diesel-hydrauliques à 3 essieux Gmeinder, numérotés 130-1 à 130-3, peut-être des prises de guerre comme semblerait l'attester le seul numéro de construction connu, celui du 130-1 : n°4040 de 1943... Imitant certains secondaires français, la compagnie fait ensuite procéder à la transformation de ses vieilles 020 T en locotracteurs diesels. L'opération est réalisée par les ateliers CFD de Montmirail, avec des moteurs Willème de 180 ch. Trois unités sont transformées en 1949 (CFD n°C 106 A à C), donnant naissance aux 200-1 à 200-3. Ils furent suivis des 250-4 (CFD C 125/1952) et 250-5 (CFD C 180/1953). Curieusement, la dernière vapeur est transformée beaucoup plus tardivement, avec un moteur Poyaud de 300 ch (CFD C 870). Numéroté 250-6, ce locotracteur est mis en service en 1961, un an avant l'indépendance de l'Algérie ! Les 6 locotracteurs CFD, ainsi que les 130-1 et 2, se trouvaient encore à Miliana en 1987, certains à l'état d'épaves. Le 130-3 était, quant à lui, stationné en gare SNTF d'Adélie. On est beaucoup moins bien renseigné sur le matériel en voie de 60 utilisé sur la mine. Il y a eu au moins une 020 T vapeur, la Orenstein-Koppel n°1993 livrée à A. Theys en 1906. Pour le reste, Deutz aurait livré sept locotracteurs neufs à une date inconnue, mais antérieure à la seconde guerre mondiale. La firmeL.L.D. aurait livré 3 locotracteurs type M 19 BE en 1943, et Gmeinder au moins un engin, n°4925 de 1955. Le Gmeinder a été vu hors service sur le carreau de Miliana en 1987, en compagnie d'un Deutz portant le numéro 4. D'autres étaient peut-être en service à l'intérieur de la mine.

     Une histoire vraie !

     Bien sûr, toute cette histoire de ligne ressemble à s'y méprendre aux scénarii des modélistes ferroviaires, lorsqu'ils cherchent à justifier la circulation de leurs trains à voie métrique sur un écartement du commerce courant (Voie métrique sur écartements HOe ou 0e). Dans le cas présent, la réalité a rejoint la fiction et ce tramway à voie de 75 est parfaitement authentique

    Le petit Train 


     

     

    « Le Petit Train » était un train à voie étroite, qui assurait le transport des voyageurs et des bagages entre Miliana–Ville et la gare d’Adélia (Ex. Miliana –Margueritte), durant environ les années I910 et 1936 / 37.


    Il circulait sur la même voie ferrée que le train qui assurait le transport du Minerai de Fer de la station des Belles Sources, où se faisait le chargement des Wagons jusqu’au déversoir de la gare d’Adélia.

    Le Minerai était ensuite chargé sur le train ORAN – ALGER pour être expédié sur les bateaux au Port d’Alger à destination soit des ports français ( Marseille – Port Vendre) ou européens( Grande Bretagne – Pays Bas – Belgique..).

    « Le Petit Train » de voyageurs et celui du transport du Minerai de Fer pouvaient se croisaient grâce à une double voie qui était installée au lieu dit « le Petit Drapeau », où les Locomotives à Vapeur pouvaient s’approvisionnaient en eau , grâce à un réservoir et une pompe qui y étaient installés.
    Le départ et l’arrivée du « Petit Train » se faisaient en face de l’entrée du Jardin Public Magenta et des Portes du Zaccar qui étaient l’entrée principale de la ville.


    Alors que le « Petit Train »assurait la liaison Miliana – Adélia avec un grand intérêt pour les voyageurs et offrait un aspect touristique des environs de Miliana, il fut supprimé au cours des années 1936 / 37 , pour des raisons que nous ignorons. Il fut remplacé par un AUTO-CAR qui assurait la même liaison, mais qui ne présentait plus ni les mêmes commodités de transport, ni le même charme « Petit Train ».



    A l’Indépendance, Miliana pouvait rétablir ce « Petit Train », qui était le seul en son genre en Algérie, malheureusement, il n’en a plus été question, car les Mines du Zaccar ont fermé leurs portes, et la voie ferrée qui avait une valeur inestimable a été supprimée totalement. Miliana a ainsi perdu un atout inestimable dans le cadre de son attrait touristique.

    Le départ du petit train d'Adelia 

    Les deux compagnons montèrent dans la jardinière du tramway à vapeur, attendant le départ qui tardait à cause des bagages. Ce petit train ne comprenait guère plus de trois wagons de voyageurs, un de marchandises et une locomotive sans tender ; lui aussi avait sa petite gare, une petite salle garnie d'une grande table, de deux chaises et d'un appareil téléphonique ; c'était là qu'on échangeait son bulletin de bagages ; comme chef de gare, le receveur du tramway suffisait ; celui-ci portait une chéchia et n'était payé qu'un peu plus de cent francs par mois.
    En voiture, cria-t-il enfin.


    Après quoi il fit résonner son sifflet et le mécanicien, un Arabe, par économie, le visage noir de charbon alluma une cigarette, fit démarrer le tramway et lança un flot de fumée sur les voyageurs.


    Le tramway sifflait, grinçait sur les rails, tournait, sous la pluie fine fournie par la vapeur qui s'échappait de la puissante mais petite locomotive. Le train s'arrêta, c'étaient les Righa : deux Arabes descendirent puis une femme de colon.

    Dépêchez-vous ordonna le receveur, en même temps chef de train et de la station.

    Le train repartit à une allure de vingt kilomètres à l'heure…


    Quelques minutes après, le tramway s'arrête de nouveau ; c'était l'Oued Azif, un croisement : on devait trouver là un train de minerai avec ses grands wagons à forme de profondes cuvettes .Là c'était des vignobles et là commençaient les immenses et beaux jardins de Miliana.



    Le voilà, là-bas, le train de minerai s'écrièrent avec joie deux demoiselles, élèves de l'Ecole Normale de Miliana.


    Le train parut en effet, dans un tournant ; la locomotive, Jeanne, traînait six grands wagons en fer, en forme de longs entonnoirs, remplis de minerai ; chaque wagon était monté par un serre-frein dont les mains, le visage et les vêtements étaient tout rouges ;


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  • L'école des Mines Miliana (Un rêve perdu)

     

     

     

     

    C'est la première école spécialisée dans le domaine de l'exploitation minière et de la géologie en Afrique et dans le monde arabe, Après École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne 1816 et l'école de Nancy en 1920 (France)

    - est une école publique algérienne, à caractère national, sous tutelle du Ministère energie et des mines . Elle est chargée de mener des actions de formation pour le développement des qualifications dans les métiers liés à l’activité minière. Elle est située dans la commune de Miliana .
    Création L’école par la décision du 31-10-1941 sous la forme d’un C.E.P.J.M à Miliana sur le lieu Zaccar OUEST a coté de Societe des Mines de fer Zaccar Miliana par portant création du centre de Miliana pour l’éducation propositionnelle des jeunes mineurs , et après la seconde guerre mondial .


      les arrêtes suivant :


    - l'arrête du 12 -11-1946
    - l'arrête du 08-08-1946
    - l'arrête du 20-11-1947
    - l'arrête du 22-12-1952
    - l'arrête du 31-03-1955
    - l'arrête du22-06-1961 portant réorganisation et changement de centre dénommé ( centre de Miliana pour l’éducation propositionnelle des agents de maitrise de l’industrie minière ) .
    - Les types de certificats professionnels suivants sont délivrés
    • Ouvriers spécialisés
    • Ouvriers et agents qualifiés
    • Ouvriers et agents hautement qualifiés
    • Agents de maîtrise et techniciens
    À la demande des opérateurs miniers, des formations sont organisées sous forme de sessions à la carte. En outre, le (Centre-Éducation-Propositionnelle-Agents-Maitrise-Industrie-Minière) assure des stages de mise en situation professionnelle pour les étudiants et les nouvelles recrues des entreprises.

    Après litispendance installé Mr Gassin Comme un directeur et en 1965 vu le décret présidentiel N° 65-261 du 14 octobre 1965 relatif a l’école technique des mines de Miliana la 1ere article « Centre de Miliana Éducation Propositionnelle Agents Maitrise Industrie Minière » prendre le Nom « l’école technique des Mines de Miliana » avec un statut et budget autonome sous couvert Ministère de l’industrie et de l’énergie . Le centre a ensuite été inauguré par Mr. Belaid Abdelssalam, le ministre de l'Industrie et de l'Énergie, en présence du maire de la Commune de Miliana, M. Mohamed Amrouch ( Allah yerhmou) . et Plusieurs des ingénieurs ont obtenu leur diplôme en mines et géologie et sont devenus à la pointe de la technologie et des Cadres d'état .

    - en 1991 et vu le décret exécutif N° 91-248 du 27 juillet 1991 portant dissolution de centre technique des mines de miliana et transfert des biens , droits obligation et personnels à l’université de Blida « comme un centre universitaire » Mr Mohamed Mokrani ( Allah yerhmou) a été nommé Comme directeur du Centre universitaire et M. Ali Charif Rachid a été nommé Comme chargé administration et comptabilité générale .


    Le Centre été Abandonné suit l’acte terroriste en aout 1995 , En 1996, la spécialité a été transférée à Annaba et la toxicité de l'École nationale des mines (LIMA) Aujourd’hui c’est (l'école Nationale Supérieure des Mines et de la Métallurgie d’Annaba) .
    - Et depuis cette date a négligé tout le centre et a été exploité par les clochards et transformé en un camp pour les suspects, puis sur le lieu de vente de matériaux de construction et a été démoli pour abus et exploitation de propriétés prive .


    - Tant que le décret exécutif n ° 91-248 du 27 juillet 1991 indique que la propriété du centre et de la terre sont subordonnées au secteur des universités et de l'enseignement supérieur, nous proposons de rétablir ce lieu historique et de le réutiliser dans la science et le savoir ...

     


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  • Mohamed lazouni " chorti el Mokhfi "

    Mohammed Lazouni, né le 8 mars 1937 à Alger, est décédé, vendredi à Alger, à l'âge de 83 ans est un fonctionnaire et homme de médias algérien, spécialiste de la prévention routière en Algérie.

    Biographie

    Né le 8 mars 1937 à Alger, enfant de la Casbah, plus précisément du quartier Soustara, Mohammed Lazouni a fréquenté l’école Sarrouy dans ce quartier, école qui fut un centre de détention et de torture pendant la révolution algérienne. Ayant rejoint les Scouts musulmans algériens dès son plus jeune âge, il a appartenu au groupe El Kotb, puis un autre groupe, Sindbad, dont sont issues des célébrités algériennes comme le chanteur Mohamed Amari et les acteurs Mohamed Zinet et Mustapha Preur.

     

    Père de six enfants deux garçons et quatre filles, Mohammed Lazouni est célèbre par ses émissions télévisées « chorti el Mokhfi » et « tarik essalama » ainsi que président de l’association de même nom.

    Carrière

    Ayant rejoint la Sûreté nationale (DGSN) après l’indépendance, il a suivi plusieurs types de formations en Allemagne en 1968, sur la technique automobile dénommée KFZ (Kraft Fahrzeug Technik), qu’on pourrait traduire par technique automobile et tout ce qui s'ensuit et la réglementation KFZO et toute la réglementation relative aux véhicules automobiles et à la circulation.

    À son retour d'Allemagne vers 1969, Mohammed Lazouni a été d’abord nommé enseignant à l’école supérieure de Châteauneuf (actuellement école Ali Tounsi)1 dans les années 1970 puis, dès le lancement de l’école d’application de Soumaa en 1970, il a pris en charge tout ce qui touche à la législation et la réglementation routières. Il a ensuite été nommé chef de section circulation pour la formation de motocyclistes et de chauffeurs toutes catégories confondues, il a exercé la fonction d’examinateur du permis de conduire administratif, qui permettait à l’époque aux policiers de conduire les véhicules de l’administration (le permis de conduire civil leur permettant de conduire en dehors de leur fonction).

    Nommé chef du service du Service des Expositions de l’Information et de la Promotion des Relations avec le Public (SEIPRP) à partir de 1982, il a sillonné le territoire algérien dans toutes les wilayas et les daïras ainsi que les communes importantes en animant et organisant des semaines d’information, de sensibilisation et d'éducation et des expositions sur le rôle de la police. Il est donc le pionnier de l’organisation des portes ouvertes qu’il a lancée depuis plus de trente ans. Ces actions consistaient notamment en animation des émissions radiophoniques et la participation de la direction générale de la sureté nationale à la foire internationale d'Alger, où il procédait à la vulgarisation du code de la route et du monde de l’automobile et surtout les piste d’éducation routière pour enfants.

    Assistant aux congrès internationaux sur la prévention routière organisés par la prévention routière internationale en tant représentant la direction générale de la sûreté nationale, il a pris encore conscience de l immense tâche qu’est la sensibilisation contre les accidents de la route. Après cette très riche carrière, il part en retraite en 1993 avec le grade de commissaire principal et chargé de la sous-direction de la prévention et de la circulation routière avec le mérite d’avoir œuvré à transformer la minime section de la prévention routière en sous-direction.

     

     Actions de sensibilisation via médias et déplacements sur le territoire algérien

    En parallèle à l’exercice de ses fonctions, convaincu que la sensibilisation des usagers de la route est le meilleur moyen de la diminution des accidents de la route, il a commencé par animer plusieurs émissions radiophoniques, les premières datant des années 1970, sur les ondes de la chaine 03 de langue française et la chaine 01 de langue arabe.

    La sécurité routière est entrée dans la grille des programmes de la Télévision Algérienne en 1985, via l’émission Chorti el mokhfi (le policier invisible) dans laquelle Mohammed Lazouni présentait des cas d’infraction du code de la route, qu’il verbalisait lui-même sans se montrer à l’écran. Avec la pluralité[pas clair], l’association Tarik essalama, dont il est président, fut créée en 1996.

    Mohammed Lazouni traverse quasiment toutes les villes de l’Algérie depuis 4 décennies pour instaurer une culture d’association et responsabiliser le citoyen dans le rôle qu’il doit jouer dans la diminution des accidents de la route ; il demeure le père de la prévention routière de l’Algérie indépendante.

    Son style oral ou écrit, à la fois franc et simple, touche directement au mal, tout en présentant des solutions possibles et réalisables2. Sollicité par plusieurs médias pour des interviews, ses conseils et orientations demeurent une référence en la matière, notamment par la chronique « Coup de gueule coup de cœur » dans le quotidien algérien El Watan depuis le 12 avril 2012 .

     

     Principaux apports à la prévention routière en Algérie

    • Convaincu que l’éducation routière doit s’acquérir dès l’enfance, Mohammed Lazouni combat depuis longtemps pour que ce thème soit introduit comme matière essentielle dans les programmes scolaires : avec en plus un comportement exemplaire des parents, l’avenir de la sécurité routière en Algérie n’en serait que meilleur.
    • Partant du principe que « les gens conduisent comme ils se conduisent», il exploite toute occasion pour lancer un appel aux conducteurs d’être rationnels en prenant le volant.
    • Le quotient intellectuel demeure essentiel pour pouvoir conduire des bus et semi-remorques qui exigent un degré élevé de vigilance et de sens de responsabilité.

     Émissions radiophoniques

    • « Tarik essalama » sur la radio algérienne chaine 1 en langue arabe
    • Émission sur la chaine deux (en amazigh) de 1980 à 1985,
    • Émissions sur la radio chaine 3
    • Émissions sur la radio locale Al bahdja, mitidja en 2007 à 2009

     Émissions télévisées

    • EcChorti el mokhfi (1985-1996)
    • Tarik essalama (1999-2010), interrompue à plusieurs reprises
    • Sir Fi Amane juillet 2011-juillet 2012
    • Siyarati (365 clips pendant une année)

     Collaboration avec la presse écrite

    • Collaboration avec différents titres, El Moudjahid, El Waqt...
    • Collaboration avec la revue Auto marché
    • Collaboration avec la revue Le Phare3
    • Chronique « Coup de gueule coup de cœur » sur El Watan4 quotidien algérien indépendant, depuis le 24 avril 2012
    • Interviews avec différents titres .

     

     


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  • Miliana c'est une partie de mon cœur et ma patrie :

     

    Ma Ville , o le ciel et la mer se ressemblent, Est veut de soleil et noyé de bleu tendre, Et quand viennent les bateaux, On les prend pour des oiseaux, Dans le bleu de l'horizon, Qui les confond. Ma Ville, o le ciel et la mer sont les Mmes, Les affairent, elle et lui, comme un couple qui s'aime, Tous les deux,

    Miliana c'est une partie de mon cœur et ma patrie :

    au  matin, blancs comme les amandes, Et le jour, tout éblouis Frange d'or et de chaleur, Tous les deux, reflétant les lumières qui tremblent, Des toiles de minuit Et des torches des pêcheurs . Ma Ville, o le ciel et la mer se ressemblent, A, pour moi, dans la gorge, un orchestre qui chante, Un chant pur et fraternel Dont les mots sont ternels,O je vais, le cœur tendu Et les pieds nus.


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  • Tout savoir sur la randonnée

    en montagne de zaccar

     Association  des  Randonneurs  Miliana

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Peut-on librement planter sa tente en montagne ? Quelle est la différence entre GR et PR ? Comment crée t-on un sentier ? Quelle météo consulter ? Voici la réponse à ces questions existentielles qui ont un jour trotté dans votre tête. 

     

     
    Etymologiquement, randonnée signifie courir

    Le mot randonnée vient de deux mots d'ancien français : randon, de randir, "courir vite", et du francique rand, "la course". Dans le sens actuel, randonner en montagne signifie marcher sur un sentier balisé qui s'élève de 500 à 1200 mètres, et fait visiter forêts, lacs et sommets. Ce chemin est non seulement tracé, mais vous trouvez sur l'itinéraire des panneaux de direction, des cairns (entassements de cailloux en pyramide) et des traces de peinture sur les rochers. 

    On entend parfois le terme "randonnée pédestre". Cette expression a pour but de différencier la randonnée à pieds (pédestre) de la randonnée à cheval, ou à skis, dont on parle souvent chez Montagnes Magazine l'hiver. 

    Quelle est la différence entre la randonnée et le trail, le trek ou l'alpinisme ?

     

    Le trail est discipline récente, qui utilise aussi souvent les sentiers de montagne. À la différence des randonneurs, les traileurs courent une grande partie du temps. Leur matériel est spécifique, avant tout minimaliste et léger. De nombreuses grandes compétitions de trail existent, comme  du Mont du zaccar

     

     

    Tout savoir sur la randonnée en montagne

     

     
    Entraînement pour le trail à l'automne 

    Le Trek se déroule quant à lui sur plusieurs jours. Fondamentalement, un trek n'est qu'une randonnée réalisée sur plusieurs jours. Nous pouvons ainsi parler de trek pour désigner le sentier du GR 20 en Corse, aussi appelé "Grande Randonnée". 

    L'alpinisme, enfin, est censé se dérouler sur des altitudes supérieures. À partir de 3000 m d'altitude, on peut considérer que vous touchez à l'alpinisme. Mais le critère de l'altitude ne suffit pas : l'alpinisme est une pratique exposée, c'est-à-dire qu'elle fait courir un risque potentiellement mortel en cas de chute. Elle demande une technique propre, pour savoir marcher sur des pentes en neige, sur des arêtes, ou escalader une paroi. Pendant la progression, les alpinistes s'assurent au moyen d'une corde, s'équilibrent et se retiennent avec un piolet et des crampons. Toutes ces caractéristiques distinguent l'alpinisme de la randonnée en montagne, qui ne comporte au maximum que quelques endroits où il faut "mettre les mains", ou s'aider d'une corde fixe pour monter. 

     

     Association  des  Randonneurs  Miliana
    Randonnée glaciaire

    Récemment, les fabricants de matériel ont introduit les termes "randonnée glaciaire" et "approche". La randonnée glaciaire est proche de l'alpinisme : on évolue sur des sentiers enneigés, sur glacier, le long d'itinéraires d'alpinisme facile. Les chaussures de rando glaciaire sont cramponnables et un peu plus rigides. Quant à l'approche, elle constitue un préliminaire à l'alpinisme ou à l'escalade, sur un terrain accidenté et constitué parfois de névés ; dans cette optique, il faut des chaussures performantes mais légères, car on ne veut pas se trimbaler de lourdes chaussures dans le sac une fois passé sur l'activité principale. 

    Et le GR, qu'est-ce c'est ?

     Tout savoir sur la randonnée en montagne

    "GR" est une marque protégée qui signifie "Grande Randonnée". Ce sont de longs sentiers, qui traversent les montagnes et parcourent parfois des centaines de kilomètres. Ils sont bien tracés, possèdent des balises fréquentes. Les GR sont le Graal des randonneurs itinérants, qui les parcourent sur plusieurs jours, en passant la nuit en tente, ou en refuge lorsque cela est possible.  

     

    Tout savoir sur la randonnée en montagne

     

    Comme l'indique le site de  Association  des  Randonneurs  Miliana ( ARM ), les GR ont été créés  le 25 avril 2019  Ils sont aujourd'hui 2, entretenus par 40 bénévoles (oui, les sentiers n'apparaissent pas tous seuls, voir ci-dessous). Les plus connus sont le GR 5, qui traverse les massifs de zaccar Ain Nsour - Sidi Belahcen , le GR 20 en Corse, ou encore le GR 10, qui franchit les Pyrénées de l'Atlantique à la Méditerranée. 

    Le marquage des sentiers GR  est spécifique : un trait blanc au-dessus d'un trait rouge. Si la direction change brusquement, ou qu'il existe un doute entre deux sentiers, une sorte de flèche apparaît encore en-dessous. Enfin, la mauvaise direction est signalée par une croix rouge et blanche. 

     

    Tout savoir sur la randonnée en montagne

     

    Le tableau de signalisation ci-dessus indique aussi les "GR de pays" et les "PR". En effet, quand le sentier de GR reste à l'intérieur d'une même entité géographique, il est appelé GR de Pays. Cela n'exclut pas qu'il puisse partager son itinéraire avec autre sentier de GR. Par exemple, le GR de Pays « tou cherchel - zaccar » en Isère a un tracé en partie commun avec celui du GR 738, pour cinq jours de marche entre zaccar et chenoua de cherchel .

    Le sigle "PR" a lui pour sens "Promenade et Randonnée". Ces itinéraires urbains ou ruraux forment un total de 30 000 km de sentiers en l’Algérie . Peu sont en moyenne ou haute montagne.  

     

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    Comment trace t-on un sentier ?

    L'herbe n'y pousse pas, les broussailles sont supprimées, on y aperçoit un marquage et des panneaux... Le chemin de randonnée semble être là depuis toujours. Pourtant, il a bien fallu une volonté humaine pour le créer et l'entretenir. 

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    Quel matériel faut-il pour pratiquer la randonnée ?

    Une paire de baskets et un short ! Et dans le sac, un casse-croûte, de l'eau et des lunettes de soleil. Au-delà, c'est du luxe. 

     

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    Plus sérieusement, la marche en montagne est différente de celle de la ville ou de la campagne. Vous vous élevez, marchez sur des terrains accidentés, parfois instables. Une chaussure avec une bonne accroche est primordiale. Elle doit aussi vaincre les intempéries et résister aux pierres. Nous avons consacré un article dédié au choix de la chaussure de randonnée et un autre à la sélection 2018 de chaussures pour la randonnée.  

     

    ARTICLE RECOMMANDÉ : Comment choisir sa chaussure de randonnée ?

    Le sac à dos de randonnée est lui aussi très singulier. Il est déconseillé de partir en montagne avec un simple sac de ville : il n'est pas adapté au portage sur plusieurs heures et n'a pas de poches et d'accessoires dédiés. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter notre sélection de sacs à dos pour la montagne. 

    De plus en plus de pratiquants, jeunes ou pas, s'équipent légèrement pour aller en montagne : vêtements synthétiques, coupe-vent léger, et chaussures taille-basse avec semelle accrocheuse. Partir ainsi permet d'économiser de l'énergie, au point de pouvoir courir, pour viser un trail ou simplement parce qu'on aime la randonnée rapide. Chacun voit midi à sa porte, la montagne peut désormais se vivre de manière contemplative ou comme le cadre d'une performance. Soyez toutefois sérieux sur le matériel : même minimaliste, il est spécifique. Nos confrères de Wider délivrent à ce sujet des conseils précieux.    

     

    Comment faire son sac à dos de randonnée ?

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    Voici une liste de choses essentielles à mettre dans son sac à dos lorsqu'on part pour une journée en montagne : 

    • Lunettes de soleil de catégorie 3 (bien) ou catégorie 4  

    • Crème solaire : la lumière du soleil frappe durement entre 10 et 16 heures. En montagne, la réverbération est plus forte qu'en plaine, et l'atmosphère protège beaucoup moins des ultra-violets. Ce n'est donc pas le meilleur lieu où peaufiner son bronzage : choisissez de la crème indice 50 et plus. 

    • Eau : entre 1,5 et 2 litres. En altitude, l'air est plus sec, on se déshydrate plus facilement.  (le fameux "Docteur Vertical"), "pour une randonnée de cinq heures, en moyenne montagne, on perd deux litres d'eau par la sueur et la respiration, à une température de 20°C"

    • Polaire et veste imperméable, pour s'adapter à l'évolution du temps : la polaire est en polyester (un tissu synthétique durable et résistant) et coûte entre 100 et 1000 DA . Une veste imperméable (1500 mm, soit la pression de la pluie) peut être très légère (400 g ou moins) et être accessible à partir de 1500 DA

    • Barres de céréales ou casse croûte, pour donner du carburant à la machine sur les quatre heures ou plus que durera votre course. 

    Cette liste n'est bien entendu pas exhaustive, il est possible d'emporter selon les cas une carte, une trousse de secours, un canif... Nous nous en sommes tenus ici aux indispensables, sans lesquels partir en montagne est risqué. À l'arrivée, veillez à ce que votre sac atteigne 4-5 kg au grand maximum. 

     

    Comment dormir en montagne ?

    La montagne est si sauvage et belle qu'on aimerait planter sa tente partout, au milieu des marmottes et des bouses de vache. En pratique, voici vos droits et devoirs : 

    • Le camping est librement pratiqué, en dehors des routes et des zones urbaines, et à condition d'avoir l'accord du propriétaire " Foret goussim sidi sebaa " Miliana
    • Les Parcs Nationaux ont une règlementation spécifique : le Parc National du cèdres " thinet el had " 

     

    Tout savoir sur la randonnée en montagne

    Montagnes Magazine vous conseille d'emporter une tente légère pour vos randonnées longues en montagne : pas plus de 2 kilos pour deux personnes, environ 3 kilos pour 3 personnes. 

     

    ARTICLE RECOMMANDÉ : Quelle tente légère choisir pour la randonnée et le trek ? 

    Pour ceux qui préfèrent les ronflements de quinze dormeurs entassés dans une pièce de 20 m2 et le café servi par un gardien bourru, il est possible de dormir en refuge. Concernant les refuges gardés (présence d'un personnel pour préparer les chambrées, entretenir les lieux et préparer les repas), il faut réserver à l'avance par téléphone, et indiquer quels repas on souhaite prendre. Les tarifs vont de 200 à 500 DA  pour une nuit seule, hors réductions. Les douches sont souvent rationnées, inexistantes ou payantes. Si vous prévoyez de ne dormir qu'en refuge gardé, emporter un sac de couchage n'est pas nécessaire : un sac en toile léger suffit, le refuge fournit les couvertures. 

     

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